La santé des animaux s’évalue régulièrement. Tiques et poux, peu visibles, envahissent rapidement un animal et l’affaiblissent inexorablement. La laine cache tout : les insectes, les plaies et la maigreur. Il faut donc vérifier régulièrement l’embonpoint des brebis au niveau des reins et à la base de la queue. Il est généralement trop tard pour réagir lorsqu’on remarque une certaine dégradation de la toison.
Beaucoup de signes peuvent néanmoins mettre en alerte : les souillures anales, les mammites, les blessures, le jetage par les narines. Un animal qui s’écarte du troupeau, qui ne mange pas lors de la distribution de grains, qui ne rumine pas ou qui grince des dents doit être immédiatement attrapé et soigné.
Les pâturages trop riches occasionnent facilement des diarrhées qu’il faut rapidement endiguer.
Des soins rigoureux préserveront des boiteries et maladies, à savoir :
– le nettoyage régulier des abris, avec évacuation des fumiers vers le potager.
– la tonte annuelle. (On peut éventuellement contacter des professionnels : l’ATM, Association des Tondeurs de Moutons),
– le parage des onglons, avec passage éventuel dans un pédiluve,
– un traitement de printemps, et un second à l’automne, contre les parasitoses internes et externes (douves, strongles, tiques…),
– une analyse sanguine annuelle (recherche de la brucellose…).
On peut adhérer à « l’ALLIANCE PASTORALE, 1 Route de Chauvigny, 86500 MONTMORILLON » qui édite un bulletin et fournit d’utiles conseils sanitaires. En cas de difficulté sérieuse le vétérinaire est le seul professionnel compétent.