L’augmentation de l’effectif au cours des deux dernières décennies permettrait d’affirmer que le mouton d’Ouessant n’est plus une race menacée. En réalité, en dehors d’un cercle restreint d’initiés, il est pratiquement impossible de trouver de bons animaux. Les milliers d’animaux qui naissent chaque année sont parfois si éloignés du standard qu’ils ne conservent d’Ouessant que le nom ! Or en se reproduisant ces moutons hors standard hypothèquent la qualité du patrimoine génétique de demain.
Je préconise donc la création de rencontres, et non de concours, au cours desquelles les béliers seraient évalués par un jury. Une fiche d’appréciations serait remise au propriétaire.
De plus, pour les éleveurs qui le souhaitent, un véritable livre des origines pourrait être constitué sur les bases suivantes :
– Pour les mâles. Les béliers de 2 ans au moins seraient présentés une première fois à un jury : une puce serait posée (aux frais du propriétaire). L’année suivante, à l’âge de 3 ans, une seconde présentation, dite de confirmation, autoriserait alors l’inscription définitive du bélier dans le flock-book.
– La tenue d’un registre des naissances. L’éleveur déclarerait la période des saillies (en précisant le nom du bélier). Il déclarerait ensuite les naissances.
– Pour les femelles. Toute femelle née de parents inscrits serait automatiquement inscrite. Toute femelle née de parents non inscrits pourrait obtenir son inscription dans le livre après validation par un jury à 2 ans et 3 ans.
– La publication sur l’Internet du livre des origines, annuellement réactualisé. La liste des animaux inscrits (nom de l’animal, numéro de la puce, nom des parents, nom du naisseur, nom du propriétaire) serait complétée de la fiche d’appréciations des béliers.
Pour les jeunes amateurs ces pistes constituent des défis motivants. Elles sont émises ici pour susciter une première réflexion.
En organisant cette exigence de qualité les éleveurs actuels manifesteront le respect dû aux pionniers qui ont entrepris le sauvetage du mouton d’Ouessant.
bonjour,
je trouve cette idée excellente. Cela, en effet, permettrait une bonne gestion des élevages, et un suivi de la qualité génétique des reproducteurs. de plus, c’est motivant de suivre ainsi son élevage, et de veiller à l’amélioration constante de son cheptel. Bravo pour ces idées d’avenir. Ambroise
Une bonne initiative qu’il faut mettre en œuvre, comme ça on est sûr d’avoir des animaux de standards de qualité dans les années à venir et conserver standard